Le samedi 3 décembre à la salle de l’AJA à Saint-Laurent nous avons fait avec Igor FRINOT fleuriste, 2 ateliers: 6 personnes le matin et 9 personnes l’après-midi.
Dans un plat rond de 30 cm de diamètre, nous avons créé une couronne avec un pain en mousse verte. Celle-ci fut recouverte avec des Roses branchues, Freesias, Ornithogales, Gypsophiles, Eucalyptus et du Ray grass.
De jolies boules de Noël roses, de tailles différentes sont venues garnir le centre de cette composition dont la couleur était dans un camaïeu de rose et blanc.
Le résultat obtenu fut à la hauteur de notre attente, tous enchantés de ce moment de convivialité et heureux de leur travail.
Le mardi 15 mars, 13 personnes se sont inscrites et en amont nous avons réalisé un œuf de belle taille en papier mâché qui a servi de support pour notre atelier suivant du 2 avril. L’apprentissage de cette technique a bien plu aux participants.
Le samedi 2 avril avec Igor FRINOT fleuriste nous avons fait deux séances. Le matin avec 7 personnes et l’après-midi 6 personnes. nous avons créé une composition florale dans l’œuf fabriqué et peint précédemment. Cette composition comprenait des Freesias, des Giroflées, des Craspédias, des Roses branchues, des Chrysanthèmes Tokyo et des Wax flowers.
Tous les participants sont repartis enchantés avec leur propre composition.
Plus de 35 adhérents étaient au rendez-vous de la conférence présentée par Michel DEGRÉ, membre de l’AJA le mardi 8 novembre 2022. Le diaporama, richement documenté, déclinait le titre sus-évoqué en deux grandes parties: Les paysages et le bâti.
Les commentaires du diaporama, non sans humour, ont permis à chacun de prendre conscience de la diversité et de la complexité des paysages et bâtis présentés. Chaque diapositive sous l’éclairage de l’intervenant prenait une dimension nouvelle plus riche que nous l’avions envisagée de prime abord.
Les paysages très divers ( prés, terres cultivées, boisements, haies, eaux, etc…) et les différents bâtis traduisent des usages présents ou plus souvent passés de l’homme. La curiosité est également un élément-clé dans la démarche présentée.
Gageons que chacun a pu repartir avec de nouveaux outils pour enrichir la lecture de son environnement proche ou plus éloigné.
Notre traditionnelle bourse aux plantes d’automne s’est tenue le dimanche 2 octobre sur la place devant la mairie de Saint-Laurent. Un chapiteau avait été mis à disposition par cette commune.
Nous n’avons pas eu de chance avec le temps qui s’est révélé pluvieux toute la matinée. Ceci n’a pas eu d’incidence sur la fréquentation qui fut une des meilleures de ces dernières années.
Il y eut 6exposants, avec des étals bien fournis et de nombreux visiteurs tant parmi les adhérents que le public externe.Au plus fort de la bourse, il y avait près de cinquante personnes qui se pressaient sous le barnum.
L’horaire de la manifestation de 10h00 à 12h30 a mieux répondu de toute évidence aux attentes de chacun.
Grand merci à nouveau à la commune pour la mise à disposition du barnum, des tables, des bancs , du raccordement électrique et de l’accès aux toilettes.
Merci enfin à Lydie, Michèle et Krystyna qui ont redoublé d’efforts pour fournir gaufres et cafés bienvenus par ce temps.
la traditionnelle bourse aux plantes de printemps s’est tenue le samedi 30 avril sur la place devant la salle des fêtes de la commune de St-Laurent. Un chapiteau a été mis à disposition par cette commune.
Nous avons débuté la matinée par un temps relativement froid mais sec.Le temps s’est largement amélioré en cours de matinée.
Il n’y eut que 5 exposants.La récurrence de la faible participation des adhérents nous conduit à nous interroger sur le principe du maintien ou les modalités de cette manifestation.
La fréquentation estimée au total n’a pas dépassé une trentaine de personne.
Le stand café a permis aux premiers arrivants du matin de se réchauffeer
Le 15 décembre 2021, devant prés de 40 personnes, Michel Tamine, ancien professeur à l’université de Reims Champagne-Ardenne et membre de l’AJA nous a fait partager sa passion pour les mots, leurs origines, leurs constructions et leurs répartitions géographiques.
Cette passion qu’il pratique continuellement, s’est déclinée ce soir sur la toponymie et sur un exemple en particulier: les toponymes désignant le « hêtre ».
Identifiés dans le cadastre »napoléonien » réalisé dans la première moitié du XIX ème siècle et riche de 65000 noms de lieux et lieudits, ces toponymes font apparaître une stratigraphie linguistique constituée de 3 couches, appartenant aux différentes langues pratiquées autrefois dans la région.
–une couche gauloise représentée par bagina (sylva), dérivé adjectival de bagos, qui désignait le hêtre en gaulois, et qui aboutit par une évolution phonétique régulière à: Baine, Beyne ou Bène, etc .(selon les graphies retenues au cadastre). Ce toponyme est présent à Aiglemont, Montcy-Saint-Pierre, Nanteuil- sur- Aisne, Vaux- Champagne, mais aussi dans le nom de la commune marnaise de Beine-Nauroy. (37 attestations de Baine ,Beine dans la Marne).
–une couche latine, représentée par les descendants de fagus, qui désigne le hêtre en latin et aboutit à Faux, très présent dans les Ardennes(75 attestations) et la Marne (cf. Les faux de Verzy), ainsi que son dérivé fagetum, qui aboutit à Fayis, Fays, Fée (cf.La Marfée), (plus de 100 attestations dans les Ardennes) ( voir carte, annexe 1); d’autres dérivés sont également présents, comme Fayard, Fayenne, Fausey, etc. (voir annexe 2) .
–une couche germanique, à partir de l’étymologie *haistr, qui a donné au français le nom « Hêtre », dont on trouve quelques représentants toponymique dialectaux sur la bordure orientale des Ardennes(as,at,èt)ainsi que le diminutif Hatrelle (Fleigneux, Hautes-Rivières…).Mais comme on le voit, le nom d’origine germanique s’est imposé dans le lexique, sans entamer la couche toponymique latine, solidement implantée.
Vient ensuite l’exposé d’une recherche récente, associant la société française d’onomastique (dont Michel Tamine assure la présidence), le laboratoire COGIT de l’IGN et l’INRA (Nancy). A la demande de ce dernier, dans le but d’évaluer l’impact du changement climatique sur l’implantation du hêtre, une recherche toponymique a été conduite sur l’ensemble du territoire français, afin d’évaluer l’implantation du hêtre au XIX ème siècle: les résultats ont été comparés à l’implantation actuelle, ce qui a permis de modéliser, par projection, la situation prévisible en 2100: le résultat est impressionnant, puisqu’il montre que le Hêtre aura disparu dans une grande partie de l’ouest de la France (voir annexe 3).
Sources de l’exposé:
Michel Tamine, « le hêtre dans le toponymre des Ardennes », Nouvelle Revue d’Onomastique n° 54, 2012 [parue en 2013, p 37-74.]
M. Tamine, D. Tarze, S.Mustière, V. Badeau, J.-L.Dupouey, « changement climatique et toponymie – Etude de la répartition ancienne du hêtre à travers ses traces toponymiques », Revueinternationale de géomatique, vol.25, n°2/2015, p229-244. Cette recherche a été conduite en collaboration avec l’IGN (Laboratoire COGIT) et l’INRA Nancy Université/UMR écologie et écophysiologie forestière.
Le samedi 4 décembre Sylvie GRANDGIRARD organisait deux ateliers d’art floral répartis sur les deux demi-journées. La première de 10h00 à 12h00 et la seconde de 14h00 à 16h00. Au total 17 adhérents ont créé sous les conseils de M. Igor FRINOT fleuriste à Charleville-Mézières.
La nouvelle salle mise à disposition de l’AJA par le lycée agricole des balcons de Meuse à St Laurent a permis, par le choix du samedi et de nouveaux horaires, un nombre d’adhérents plus que correct.
Le thème proposé par Igor consistait en une composition florale de Noël sur et dans un vase de 70 cm de haut.
Le montage floral a été réalisé à base de sarments de vigne pour la structure, agrémentée de boules de Noël, d’ornithogales, de fougères et de fleurs de phalaenopsis, de jacinthes, de renoncules et de roses. Les fleurs étaient toutes de couleur blanche.
Ces ateliers ont recueilli la satisfaction de toutes et tous qui sont repartis avec leur composition.
En 2019, Yannick GRANDGIRARD, vice-président de l’Association des Jardiniers Ardennais nous avait présenté un premier diaporama consacré à la description, la composition, la sylviculture et à l’aspect production de la forêt ardennaise.
Ce second diaporama le 23 novembre 2021 a réuni une trentaine d’adhérents. Dans un premier temps, Y. Grandgirard nous a présenté les différentes autres fonctions de la forêt publique sur l’ensemble du territoire français selon 3 thèmes:
La protection de la biodiversité
La protection contre les risques naturels
Le rôle social
Dans un second temps le diaporama a abordé le sujet d’actualité de l’apport de la forêt dans la maîtrise du gaz carbonique dans l’atmosphère
Et enfin, la présentation des principales pathologies de la forêt ardennaise, au travers d’exemples nous ont fait apercevoir la sensibilité de la forêt, des arbres à un environnement parfois hostile.
Nous étions 28 personnes pour assister à la conférence de Mme Thunus Caroline sur la permaculture.
Beaucoup d’entre nous avait entendu ce terme de « permaculture » sans en connaître réellement la signification. Peut-être était-ce une nouvelle approche du jardinage? Oui et non, en fait la réponse est beaucoup plus complexe, il s’agit d’une philosophie globale qui consiste à prendre tout être vivant dans sa globalité avec son environnement . En gros c’est un écosystème global où l’homme est fortement présent. Cette approche doit permettre la mise en place d’actions durables basées sur l’observation de la nature.
Alors, pour les jardiniers que nous sommes, cette philosophie nous a paru par certains cotés évidente mais pour une majorité de personnes qui vit en milieu urbain coupée de tout contact avec la terre, cette permaculture est sans doute une découverte.
De nombreux échanges ont eu lieu dans la salle où chacun évoquait une expérience personnelle ou la relation d’un exemple connu.
Les règles de permaculture appliquées au jardin sont:
Utiliser des produits naturels -Composter en réduisant les déchets et en nourrissant le sol – Pailler pour maintenir l’humidité et éviter la multiplication des adventices – Ne pas labourer ou bécher profondément le sol – Associer les végétaux – Conserver les semences pour préserver la diversité – Arroser en récupérant l’eau de pluie.
Chacun pourra approfondir le sujet en se rendant sur le site: »www.poppetsociety.fr ». vous pouvez également vous rendre à son atelier » labosauvage » 49 rue du moulin 08000 Charleville-Mézières
Les minéraux sont essentiels à la vie du sol, des végétaux et des animaux
Les minéraux les plus courants sont l’azote ,le phosphore, la potasse, le magnésium, le calcium, etc… pour les deux premiers dont les symboles sont respectivement N, P, K vous les retrouvez fréquemment dans les amendements ternaires proposés dans le commerce avec pour chacun de ces éléments des proportions variables.
Les minéraux dans le sol:
un sol est sensé être en équilibre. si vous constatez qu’il n’en est rien soit par l’observation de la flore présente, soit par la faible présence des lombrics ou suite à l’analyse réalisée dans un organisme spécialisé , il est possible de corriger par les amendements sus -cités mais toujours avec parcimonie. Une trop forte dose d’apport d’un minéral pourrait déséquilibrer le sol.
Notre conférencier opte pour des mesures plus douces et relevant du bon sens. un sol éventuellement déséquilibré peut se corriger par l’apport du compost ou du fumier en l’épandant en fine épaisseur sur le sol à l’automne. Pendant toute la saison « morte » les vers et autres microorganismes du sol vont digérer ces éléments et libérer dans le sol les différents minéraux. Pour parfaire le tout, il suffira au printemps de très légèrement enfouir la litière ..
Les racines des végétaux n’ont plus qu’à profiter des galeries des vers pour accéder aux minéraux dont ils ont besoin . La recherche scientifique a montré qu’un sol en équilibre induisait un maximum d’échange entre les les minéraux et par la même favorisait la croissance des plantes.
Tout ceci n’est pas trés visible, mais à l’ inverse si votre sol est carencé, vous notez rapidement une modification dansla couleur du végétal et souvent la nouvelle couleur indique le minéral qui fait défaut.
Les minéraux chez l’homme:
De fait on retrouve la même logique car les minéraux nous sont apportés par les végétaux que nous consommons ou par les produits d’origine animal qui se nourrissent en bout de chaine de végétaux. Et là aussi les carences se manifestent parfois par une nutrition déséquilibrée, corrigée par les prescriptions médicales.